Au delà de la condamnation de Total et autres à des peines d'amende maximale (ce qui est relativement rare pour être souligné), ce qu'il faut retenir de ce procès fleuve c'est la reconnaissance d'un préjudice écologique pour la première fois en droit français.
Moi qui est vécue la marée noire de plein fouet, puisque habitant à l'époque près de la côte vendéenne, je suis particulièrement satisfaite de ce verdict! Il est évident qu'une grande partie des dommages et intérêts accordés sont relatifs au préjudice économique (particulièrement dur vous pouvez me croire) et que les indemnisations "écologiques" proprement dites ne sont pas aussi importantes qu'espérées. Mais au delà de l'argent, et enfin si j'ose dire, la destruction d'une grande partie du patrimoine écologique de nos côtes a été reconnu et a entrainé une condamnation!
Merci aux magistrats, avocats et autres qui ont fait de ce procès une réussite "totale" pour l'avenir du droit de l'environnement, et du droit à l'environnement!